L’art de ralentir : retrouver du temps pour soi
Apprendre à dire non, à respirer, à savourer les instants simples du quotidien…
À la ménopause, une étape souvent vécue comme une tempête intérieure, ralentir peut devenir un véritable refuge. Ce n’est pas fuir, ni abandonner. C’est écouter, accueillir, réajuster. C’est enfin se mettre au centre de sa propre vie.
La ménopause : un tournant, pas une fin
Entre bouleversements hormonaux, émotions parfois en vrac, sommeil perturbé, bouffées de chaleur et charge mentale encore bien présente, la ménopause nous oblige souvent à faire face. Elle questionne notre rythme, notre corps, notre rapport au temps. Et si, plutôt que de lutter, on choisissait de ralentir ? Ralentir, ce n’est pas abandonner sa vie active ou ses engagements. C’est décider consciemment de faire de la place. Pour soi. Pour son corps. Pour son souffle. Pour ses besoins qui évoluent.
Dire non sans culpabiliser
Pendant des années, beaucoup de femmes ont dit oui à tout. À la famille, au travail, aux obligations, aux attentes. À la ménopause, ce réflexe peut s’épuiser. Et c’est une bonne nouvelle : apprendre à dire non, c’est dire oui à soi. Refuser un dîner quand on est fatiguée. Ne pas répondre tout de suite à un message. Refuser la sursollicitation. C’est poser une frontière douce mais ferme. C’est affirmer : je suis importante aussi.
Respirer vraiment
On respire toute la journée sans y penser, mais combien de fois prenons-nous une vraie respiration profonde, apaisante, régénérante ? Ralentir, c’est retrouver ce souffle. Celui qui détend les épaules, calme le mental, ancre dans le présent. Même deux minutes par jour, les yeux fermés, une main sur le ventre, peuvent tout changer. Ce sont des rendez-vous avec soi-même, sans pression, sans attente.
